Les 4 et 5 mai a lieu le rassemblement de la Génération Changement «Les Jeunes s'engagent, la gauche agit ! », organisé par le Parti socialiste et le Mouvement des Jeunes socialistes. Suivez les débats en direct et réagissez sur les réseaux sociaux en utilisant le hashtag #1andechangement
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Sun, May 05 2013 02:43:31
11h20 - Harlem Désir monte à la tribune pour prononcer son discours
Harlem Désir salue «la gauche qui sait débattre en se serrant les coudes».
Le Premier secrétaire invite les Jeunes Socialistes a réitérer l'événement le weekend du 6 mai à Soustons.
«Vous êtes les ayants droit du 6 mai, les ayants droit de la victoire socialiste»
«Le 6 mai c'est l'imagination qui l'a emporté sur les conservatismes !»
«La force de la jeunesse, c'est de questionner tous les vieux dogmes»
«Vous êtes la France nouvelle que la gauche construit pour l'avenir»
Harlem Désir évoque un avenir «sans cumul de mandat» et paritaire.
"Je crois que Fillon et Copé se sont tellement tapés sur la tête l'un et l'autre pendant des mois qu'ils en sont devenus amnésiques et ont oublié leur bilan."
"Je ne supporte plus de voir cette droite cynique se réjouir de chaque problème du pays. (...) Ils veulent tellement l'échec de la gauche qu'ils en viennent à vouloir l'échec de la France."
"Leur programme est clair: 39h payées 35, limitation de l'indemnisation du chômage" et d'autres mesures encore.
"Nous avons posé le socle du changement, il nous faut maintenant rentrer dans la phase d'accélération du changement"
"Nous savions que cela serait dur, et c'est difficile parce qu'aucune grande ambition pour la France ne se fait dans la facilité".
"Le changement prendra du temps, oui il y aura des efforts. Mais notre différence avec la droite, c'est que nous, nous agissons selon la justice sociale".
"Je crois que nous devons parler à la France populaire qui nous a porté au pouvoir pour changer la vie. La gauche n'est la gauche que lorsqu'elle parle au peuple. (...) Je refuse de laisser le dialogue avec le peuple aux populistes, ceux qui exacerbent les désespoirs et les haines."
"Le parti du peuple, c'est celui qui assume de gouverner pour le peuple, pour donner un débouché aux luttes sociales".
"La gauche qui agit doit être aussi la gauche du dialogue, la gauche qui explique. C'est nous qui devons dire aux Français ce qu'est notre gauche."
"L'autonomie des jeunes, ce n'est pas seulement l'autonomie financière."
"Soyons fiers d'être le parti de l'émancipation par les droits nouveaux."
"C'est la gauche qui redonne ses lettres de noblesse au dialogue dans le monde du travail."
"C'est la gauche qui aligne la fiscalité du capital sur celle du travail."
"C'est nous le parti du travail, le parti des travailleurs. Le devoir de la gauche est de se demander chaque jour comment faire progresser les droits des travailleurs"
10h50 - Au tour de Thierry Marchal-Beck de prendre la parole.
"Cela fait un an que, grâce à l'action du président de la République et de Jean-Marc Ayrault, nous avons pu commencer à écrire un nouveau chapitre: celui du redressement de la France".
Il est temps donc de faire un bilan de cette première année: "Ce n'est pas un anniversaire mais un point d'étape".
Thierry Marchal-Beck évoque les différentes mesures ayant marqué la première année du quinquennat de François Hollande : contrats de génération, emplois d'avenir, plan de lutte contre la pauvreté, la priorité donnée à l'éducation.
"Notre pays se porte mieux aussi parce que nous avons mis fin à ce qui provoquait le mal: avez-vous pensé une seconde à ce que serait la France si Nicolas Sarkozy était encore président de la République ? La France irait-elle mieux si Jean-François Copé était ministre de l'Intérieur ? La France irait-elle mieux si nous subissions l'austérité de François Fillon ?"
Il rappelle également les dérives homophobes lors des manifestations anti Mariage pour tous: Thierry Marchal-Beck demande la dissolution du GUD.
Thierry Marchal Beck revient sur les raisons de l'élection de François Hollande. "La seule chose qui est facile en politique, c'est de renoncer, alors ne renonçons pas, prenons le chemin difficile."
Il aborde maintenant le sujet de l'Union européenne:
"Nous avons besoin de gagner ce bras de fer européen !"
Toute la droite européenne est responsable.
"Dans les prochaines semaines, le bras de fer sera sur le budget européen. Soyons clairs: pas d'accord vaut mieux qu'un mauvais accord."
"Nous avons besoin d'un budget européen avec des recettes propres, avec un taxe sur les transactions financières de 20%, une Europe fer de lance de la lutte contre les paradis fiscaux."
Il interpelle Alain Vidalies afin de lui assurer le soutien des Jeunes socialistes dans cette lutte : "Nous comptons sur vous car le sort de notre génération en dépend".
Thierry Marchal-Beck dit attendre l'ouverture des négociations sur l'engagement 39 de François Hollande: l'allocation d'autonomie. "Avançons par étape, et avec ambition."
"C'est parce que c'est la crise que nous devons investir dans la jeunesse !"
"Pour ma génération, les questions sociale et écologique ne font qu'une"
"Notre première conviction, c'est que la dette climatique est bien plus dangereuse que la dette monétaire"
"Nous avons besoin d'une fiscalité écologique, redistributive."
"Notre deuxième conviction: il n'y a pas de croissance illimitée, alors que le progrès, lui, est illimité"
Thierry Marchal-Beck souhaite renouer avec la réduction du temps de travail.
Sur le Front National :
"Comme vous, je vois ce péril monter, et je sais qu'il n'y a pas de salut sans union de la gauche".
"Nous sommes la génération du 6 mai, nous sommes la Génération Changement, rien ne nous arrêtera si nous le voulons !"
10h45 - Nous visionnons le mini-film revenant sur la première année de
mandat de François Hollande : "Avec François Hollande, pour la France,
un an d'engagements tenus"
10h35 - Henri Emmanuelli prononce le premier discours de la matinée.
"Ce dont a besoin l'Europe, ce n'est pas d'austérité, mais de croissance".
Il rappelle que "remonter la pente sera long et difficile".
Henri Emmanuelli donne des pistes pour "renouer avec l'industrie": de la persévérance, une réorganisation, plus à la recherche, moins aux dividendes... "Ces choix sont le sous-bassement des efforts entrepris aujourd'hui par le président de la République".
Il a été choqué par les propos de Stéphane Richard, président de France Télécom, opposant les choix de l'entreprise aux choix de l'Etat.
"J'ai entendu le coup de balai. Il n'y a que les prairies et les pâturages qui repoussent après l'incendie. Pas les usines."
Il faut aider le gouvernement, sans toutefois exclure le débat. "Le débat doit avoir lieu au sein de notre Parti, parce que le parti n'est pas simplement un organe pour organiser les primaires et sélectionner des candidats pour diverses élections. Le parti c'est avant tout un organe de réflexion politique et de dialogue avec l'opinion publique"
10h30 - Harlem Désir, Premier secrétaire, Thierry Marchal-Beck,
président des Jeunes socialistes, Alain Vidalies, ministre chargé des
relations avec le Parlement, et Henri Emmanuelli, député, entrent dans
la salle sous les applaudissements des Jeunes socialistes.
Bonjour à tous, nous sommes de retour à Soustons pour la 2ème journée du rassemblement des Jeunes socialistes.
Les discours vont commencer dans quelques minutes !
C'est la fin de la troisième et dernière table ronde et de ce live aujourd'hui. Merci de nous avoir suivi et rendez-vous demain matin dès 10h pour suivre les discours de clôture du rassemblement de la Génération Changement !
17h54: «Le changement il se fera avec vous et avec l'ensemble de la jeunesse de France !»
17h50 - Valérie Fourneyron sur la question de l'accès à la santé: «il faut que nous ayons une vision simple de l'ensemble des complémentaires santé.» La ministre indique également le relèvement de la CMU et le remboursement de la contraception pour les filles de 15 à 18 ans.
17h45 - Valérie Fourneyron sur l'allocation d'autonomie: «la rupture du diplôme est énorme en termes d'inégalité d'accès à l'emploi. Il faut donc tout faire pour éviter le décrochage scolaire»
L'allocation d'autonomie est un sujet complexe à la croisée des politiques fiscales, familiales et d'aides sociales.
«Geneviève Fioraso a voulu - et c'est courageux - ouvrir ce chantier (...) A partir des différents scenarii possibles, (...) nous conduirons cette réforme dans le cadre du quinquennat»
17h32 - Valérie Fourneyron sur la mobilité : «un travail doit être mené pour que l'on ait une lisibilité des moyens qui permettent d'améliorer la mobilité sur le territoire. (...) Sur ce registre on a largement de quoi progresser»
La ministre revient également sur la mobilité internationale: actuellement, elle concerne majoritairement des étudiants du supérieur et ce n'est pas assez.
«On a commencé par supprimer la circulaire Guéant»
«J'ai envie qu'il y ait plus de jeunes qui partent à l'étranger et pas simplement les étudiants du supérieur»
17h22 - Christiane Taubira : «Nous avons à faire entendre à la société que la jeunesse de ce pays n'est pas l'ennemi de ce pays»
La Garde des Sceaux insiste sur l'éducation pour sortir les jeunes qui peuvent «se perdre dans certains glissements»